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Quel événementiel survivra à la triple lame annoncée ?

L’Union des métiers de l’événementiel (Unimev) prévoit une perte de 15 milliards d’euros suite à la crise du Covid-19. Avec plus de 4 500 événements annulés et plus de 3 000 reportés, les conséquences financières sont particulièrement lourdes pour le secteur.


Un triste podium ...

L’événementiel figure ainsi sur le triste podium des secteurs les plus touchés par la crise du Coronavirus, avec le tourisme et la restauration. « Nous sommes les premiers à avoir dû fermer et nous serons certainement les derniers à pouvoir reprendre notre activité ». Bertrand BIARD Président de l'Evénement. Sa reprise va se heurter à trois grandes et hautes barrières avant de pouvoir se rétablir, se régénérer et exister à nouveau :


La barrière légale

L’interdiction d’organiser des événements pour cause sanitaire qui est en vigueur au moins jusqu’à la fin de l’été, période stratégique pour de nombreux organisateurs mais dont la fin n’est pas connue.


La barrière économique

Comme à chaque crise importante, le monde de l’entreprise va mettre un temps certain à se rétablir, étape par étape et la disponibilité budgétaire pour organiser des événements ne fera pas partie des premières d’entre elles.


La barrière psychologique

Peut-être la plus grande inconnue d’une crise qui en comporte beaucoup. Même libérés des barrières légale et économique, quelle va être notre réaction lorsque nous allons à nouveau participer à des manifestations de ce que l’on appelle l’événementiel réceptif et festif 


Est-ce que l’activité va reprendre dans six mois ? Dans un an ?

Cette reprise sera-t-elle uniquement liée à l’émergence d’un vaccin ? Possible mais pas avéré. Et l’adaptabilité de nos structures va être challengée pour répondre « au cahier des charges sanitaire » qui va être évolutif et engendrer une modification terrain des rapports entre les agences, leurs clients et les invités de leurs clients.

D’autres types de manifestations événementielles comme les salons professionnels vont poursuivre leur mutation existante vers des solutions en ligne, vertueuses aussi pour la planète avec autant d’efficacité. Mais qu’en sera-t-il de ces manifestations dans lesquels nous embrassons nos clients à leur arrivée sur notre événement dans une ambiance qui ne ressemble alors à aucune autre ? Ou de ces collègues que l’on enlace après avoir gagné l’épreuve principale du séminaire de l’entreprise.



Exemple du salon virtuel de l'emploi AfricTalents par DigiEvent


Demain nous est encore inconnu, mais sera plus ou moins virtuel

Comme cela nous semble loin déjà. Nous revisiterons ces situations un jour ... ou pas et dans ce cas nous réinventerons d’autres moyens de vivre ces émotions à travers un changement de modèle en misant à plus ou moins grande dose sur le digital, le grand gagnant de la période s’il doit y en avoir un. Mais le tout digital ne pourra pas être la solution unique au nouveau contexte et d’autres directions, d’autres thématiques (les relations humaines, le contenu des animations, la distanciation sociale, etc.) devront également être explorées dans les semaines et mois à venir, période qui pourrait aussi voir se développer la mutualisation des bonnes idées à travers les réseaux sociaux.


Qu’en pensez-vous ?

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